Dark Artist Digital
Née en 1984 à Vilnius (Lituanie).
1984 c’est Georges Orwell. Le futur sombre. Natalie Shau c’est le 19e et le XXIe siècle mêlés pour cette jeune illustratrice qui se définit comme Dark Artiste.
Hyperactive, elle se nourrit de musique, d’imagerie religieuse teintée de perversion, de contes et légendes, de peintures modernes et classiques, de photographies. La pureté semble être sa quête idéale, la créativité : sa cure de désintoxication et son exutoire. Ses univers multiples entre Tarantula et super Manga, les contes d’Edgar Poe, les romans de Lovecraft ou Ray Bradbury, le monde de Joël Peter Witkin, les films de David Lynch ou Tim Burton, les illustrations d’Arthur Rackham, les peintres préraphaélites comme Burne Jones, les Anglais du XIXe siècle, les expressionnistes allemands et européens.
Cette « Dark Romantique » enfante des créatures surréelles telles des Barbies diaboliques, des lolitas morbides, gothiques et sophistiquées entre E.T et les poupées Bella, les femmes vampires à la Barbara Steele et les femmes enfants de Lewis Caroll ou Nabokov, ses déesses digitales créent un univers ultra-moderne et passé par l’évocation de sa palette graphique.
Très jeune elle décroche des commandes prestigieuses, pochettes de C.D pour Kerlin ou Web, les illustrations des bijoux de Lydia Courteille et New York, Paris, Prague et Berlin la réclame pour des expositions.
Ses univers sombres et gothiques dérangent et déroutent, sa technique digitale rappelle la perfection de l’illustration japonaise, ses femmes parfaites et vénéneuses sortent de ses rêves les plus insensés pour rejoindre le panthéon des phantasmes graphiques des plus grands.
Report Sabine Morandini
Natalie Shau interview
Natalie Shau
Digital Artwork
3 décembre 2008 - 15 janvier 2009
Cabinet des Curieux
12 Passage Verdeau 75009 Paris